par admin | Oct 13, 2021 | Non classé
Comment faire le meilleur choix de cote pour parier sur des matchs de football ?
C’est une question qui revient sans cesse et que se posent à la fois le débutant et le parieur expérimenté : comment choisir la meilleure cote pour rentabiliser sa mise ?
En effet, les cotes proposées sont multiples (1.06 à 3.40 et plus…), sans compter les combinés qui peuvent alors amener le niveau des cotes à 10, 20 ou 30 !
Il est donc légitime de savoir comment faire le bon choix et choisir le niveau de cote qui permettra de bénéficier à la fois d’une rentabilité intéressante mais également d’une probabilité suffisante de gain.
Ne cherche pas la cote « miracle » mais valorise plutôt ton analyse des matchs !
La réponse que j’ai envie de te faire, tirée de mon expérience de parieur professionnel, est double :
Il est possible de gagner avec tous les niveaux de cotes et, par ailleurs, il n’existe pas une cote qui va te faire gagner à tous les coups tes paris sportifs.
Je connais des parieurs rentables avec des cotes à 1.30 et d’autres à 2.50 !
Par contre, il est fondamental pour toi de prendre en compte le taux de succès, c’est-à-dire le pourcentage de matchs gagnants que tu dois réaliser pour faire des profits sur le long terme.
Plus précisément, cela signifie que si je mise sur des cotes moyennes de 1.30, il faut absolument que je remporte plus de 77% de mes paris sportifs pour être gagnant sur le long terme !
Si ma cote est à 1.50, ce chiffre descend à 67%.
Pour une cote de 2.00, le taux de réussite à assurer doit être supérieur à 50%.
Mais retiens ceci : ce qui te fait gagner à long terme ton analyse de la cote par rapport aux statistiques.
Analyse les statistiques, utilise ta connaissance des équipes et des championnats pour mettre tout cela en regard du niveau des cotes proposées par les bookmakers.
C’est véritablement cela qui compte si tu souhaites faire des profits sur le long terme.
Quel est ton style de pari ?
L’expérience montre qu’il y a des cotes qui vont mieux te convenir que d’autres.
Et puis, tu dois faire l’expérience de la perte et savoir comment tu réagis pour tenter de l’effacer.
N’oublie pas que si tu perds un pari sportif avec une cote de 1.30, il va falloir gagner trois fois pour compenser.
Ce n’est pas rien.
Alors que si tu perds un pari avec une cote de 2.00, il te faudra simplement gagner un nouveau pari avec ce même niveau de cote pour compenser la perte.
Souvent, on entend dire qu’on ne peut pas gagner d’argent avec des cotes faibles.
Je ne suis pas d’accord.
S’il y a de la « value » dedans, tu peux réellement faire des gains.
Mais, évidemment, si tu choisis cette façon de parier, tu dois obligatoirement gagner la plupart de tes mises car lorsque tu perds, il te faudra un certain temps pour remonter la pente.
Mentalement, tu dois être prêt à cela.
Autrement dit, tu dois savoir si tu souhaites placer des paris sportifs souvent gagnants avec des cotes faibles ou alors, si tu acceptes d’en perdre un grand nombre mais compenser cela en gagnant de l’argent avec des cotes hautes sur un nombre restreint de paris.
Pour ma part, je reste plutôt sur des paris de type « classique »
C’est vrai, je l’avoue, je reste la plupart du temps sur des paris sportifs de type « classique » comme l’over/under, les deux équipes marquent, gagnant ou remboursé…
Je cherche à miser sur des cotes autour de 2.00 car je sais ainsi que je dois gagner plus de 50 % de mes paris sportifs pour être en bénéfice.
Personnellement, ce ratio me convient bien.
Et le cerveau comprend très bien cela.
Gagner plus de 77% des paris sportifs avec des cotes de 1,30 me paraît psychologiquement plus difficile à intégrer.
De même, plus la cote est haute, et plus, statistiquement, tu as de probabilités de perdre tes paris.
Par contre, quand tu gagnes, c’est le jackot !
Il faut juste savoir si tu es capable d’encaisser ce type d’événements où les paris perdants seront inévitablement en grand nombre.
Voilà pourquoi connaître son « profil » de parieur sportif est important.
Bien gérer les séries perdantes…
Que tu sois un parieur débutant ou chevronné, tu connaîtras inévitablement des moments où tes paris seront perdants.
C’est inévitable et, comme on dit souvent, cela fait partie du jeu !
Plus les cotes sur lesquelles tu choisis de parier sont élevées, plus il y a de risque que la longueur des séries perdantes soit longue.
C’est mathématique.
Donc, si tu choisis de parier avec des cotes par 4.00, par exemple, il faut que tu sois prêt à perdre un grand nombre de paris.
Bien évidemment, si tu joues en combiné avec des cotes de 20 ou de 30, il est évident que tu n’en gagneras que très peu.
Dans ce cas, il suffit que ton bénéfice soit suffisant lorsque ton pari est gagnant pour compenser les pertes.
Mais la durée et le nombre de séries perdantes augmenteront…
À toi de voir ce qui te convient le mieux.
Pour conclure…
Comme tu l’as compris, il est possible de gagner avec n’importe quel niveau de cote.
Le vrai choix se situe dans le fait de savoir si tu es capable de bien gérer psychologiquement des séries perdantes.
Es-tu en mesure de garder la tête froide quand tu perds un pari alors que ton match était pourtant bien analysé…
Pour ma part, je préfère me situer dans la moyenne c’est-à-dire que pour mes paris non sécurisés, je vise une cote autour de 2.00.
Il est important pour moi de gagner quand même assez souvent (question de psychologie !) plutôt que d’attendre un gros gain lié à une cote très élevée.
Cela reste très personnel mais je crois que c’est quand même assez vrai pour la plupart des humains !
Dans tous les cas, tu doit être confortable avec le style de paris que tu choisis de placer…
Bonne chance pour tes futurs paris sportifs,
Philippe
par admin | Oct 3, 2021 | Non classé
Les martingales dans les paris sportifs : sont-elles aussi efficaces qu’on le prétend pour gagner de l’argent ?
Tous les parieurs sportifs ont leurs petites manies et leurs astuces un peu secrètes : les martingales en font partie et on les présente souvent comme des moyens extraordinaires de gagner régulièrement de l’argent en pariant sur les matchs de football.
La réalité est évidemment différente et je vais, dans cet article, te donner mon avis et t’éclairer sur la stratégie des martingales.
Le grand principe d’une martingale
C’est vraiment très simple : c’est un système de pari qui est basé sur le fait d’augmenter la valeur d’une nouvelle mise si le précédent pari est perdant.
Chaque fois que l’on perd, on place un nouveau pari avec une mise plus importante qui permettra de rattraper la perte.
Mais ça, c’est de la théorie.
Prenons un exemple : j’ai parié 5 euros sur un match de football et le résultat est perdant pour moi.
Pour le second match, disons que la cote est à 2.00.
Si je place 10€ et que je gagne, je fais un profit net de 10€ sur ce pari. Mais je fais un profit net de 5€ sur l’ensemble des 2 paris.
Dans cet exemple, j’ai donc misé 15€ au total (5€ + 10€) pour faire un profit net de 5€ au total.
Je veux d’abord te rappeler une règle d’or pour le parieur pro : on ne rattrape jamais ses pertes !
C’est une règle d’or !
C’est donc pour moi le premier point négatif d’une martingale : elle viole cette règle.
De la théorie de la martingale à la pratique…
Sur le papier et mathématiquement, la martingale fonctionne.
Mais tu sais aussi bien que moi que, dans les paris, il y a des périodes où il y a des séries perdantes.
Et c’est à ce moment-là que la martingale devient dangereuse.
Comme tu l’as compris, on met en place une martingale à partir du moment où l’on perd un pari.
Mais si j’en perds 4, 5, 6 ou 7 d’affilée, il faudra que j’aie une bankroll importante pour doubler à chaque fois ma mise.
Attention, dans une martingale tu doubles ta mise si la cote est de 2.00. Mais pour les cotes inférieures à 2.00, tu dois multiplier ta mise par plus que 2.
Par exemple, avec une cote de 1.50, tu dois multiplier ta mise par 3 à chaque étape de la martingale.
Ta mise va augmenter de manière exponentielle. Et, au final, tu te retrouves à miser une énorme somme pour un profit ridicule en comparaison.
Il faut donc, à mon avis, faire très attention !
La réalité des gains financiers avec la stratégie de la martingale
Si tu enchaînes les paris perdants (ce qui arrive tôt ou tard), tu vas devoir miser de grosses sommes d’argent : ta bankroll risque d’en prendre un coup !
Ce que je veux te dire, c’est qu’une fois que tu auras misé plusieurs centaines d’euros et qu’enfin, ton dernier pari se révèle gagnant, au final, ton gain réel sera très faible.
J’illustre cette réalité avec un exemple.
Pour la facilité du calcul, je fais l’hypothèse que chaque pari a une cote de 2.00.
Je mise 10€ sur le premier pari et je perds.
Deuxième pari, je mise 20€ et je perds à nouveau.
Troisième pari, je place 40€ et il est aussi perdant.
Si j’arrive au sixième pari, je devrai miser 320€ pour faire un profit total sur la martingale de 10€. En effet, si je gagne ce sixième pari, le bookmaker me versera 640€. Mais au total, j’aurai misé 630€ (10€ + 20€ + 40€ + 80€ + 160€ + 320€).
Donc, pour résumer, j’en arrive à miser 630€ pour faire un profit de 10€. Tu en penses quoi? Moi je trouve que c’est de la folie.
Les séries perdantes dans les paris sportifs, ça n’arrive pas qu’aux autres !
Aujourd’hui, j’ai suffisamment d’expérience en tant que parleur professionnel pour te dire cela : les séries perdantes de 6, 7, 8, 9 voire 10 matchs existent vraiment.
Et si tu appliques une stratégie de martingale dans ces cas là, ce sont plusieurs milliers d’euros que tu devras placer dans tes paris sportifs pour, au final, soit rembourser ta mise de départ de 10€ ou simplement gagner peu d’argent : le risque est à mon avis beaucoup trop grand.
Ce que je veux te dire à travers cette remarque c’est que jouer sur une stratégie de martingale oblige à potentiellement investir des milliers d’euros pour un gain probablement très faible après la série de paris : sur le long terme, tu seras toujours perdant, je peux te l’affirmer.
C’est pour moi une grosse absurdité de miser de très grosse sommes pour un tout petit profit !
Bien gérer sa bankroll : toujours une obligation pour le parieur gagnant !
Comme tu le sais, c’est le point incontournable pour arriver à être en bénéfice après une année de pari : il faut bien gérer sa bankroll.
Disons que tu possèdes 1000 € de bankroll.
Tu ne vas pas miser 100% de ta bankroll sur un pari. Car, si ton pari est perdant, ta bankroll n’existe plus.
Et la probabilité de perdre un pari est réel bien évidemment.
C’est pour cela que tu ne le fais pas et que tu mises une petite partie de ta bankoll. Personnellement, je te conseille de ne placer que maximum 2 % de ta bankroll sur chaque pari : c’est de la bonne gestion et cela t’évitera des catastrophes.
Si tu es dans une logique de martingale, tu as compris qu’il est assez facile d’arriver à miser 1000 € pour récupérer une mise de départ de 10 euros après une série de paris perdants.
N’est-ce pas trop risqué d’après toi ?
Lis bien ceci: la martingale fera disparaître ta bankroll tôt ou tard.
Préférer une bonne analyse des matchs de football est toujours la meilleure solution
Comme tu l’as compris, je préconise d’analyser correctement les matchs, le niveau des équipes en jeu et de prendre en compte les informations pertinentes et les statistiques.
C’est beaucoup plus solide et rentable sur le long terme.
Car une martingale est finalement basée sur une illusion.
Oui, il se peut que tu récupères ta mise de départ mais en ayant parié, comme nous l’avons montré, beaucoup, beaucoup, beaucoup d’argent…
Et, au final, tu auras passé beaucoup de temps pour un gain ridicule.
Ce n’est pas satisfaisant car, si tu es comme moi, tu fais des paris parce que tu aimes le football, évidemment, mais également parce que tu espères gagner de l’argent.
N’oublie pas que moi je vise 50 % de bankroll en plus à la fin de l’année mais qu’il est probable que j’atteigne 100%, c’est-à-dire le doublement de celle-ci !
C’est pour moi impossible à atteindre si tu t’inscris dans une stratégie de martingale.
Donc, mon avis est qu’il est plus utile de s’investir dans une bonne analyse des cotes, des statistiques et de la force les équipes en jeu plutôt que dans la simple technique de mise.
Ne pas oublier l’importance fondamentale de la « value » dans les gains à long terme
Si tu es un bon parieur, tu sais que la recherche de la « value » est vraiment le point qui va te faire gagner de l’argent.
Si tes cotes sont « value », tu peux effectivement faire de vrais gains financiers sur le long terme.
Peut-être as-tu vu sur internet des groupes de parieurs qui se lancent dans des martingales, sous la direction d’un parieur qui se dit « professionnel ».
Cela permet de lui faire de la publicité à peu de frais.
Tant que ça marche, les inscriptions affluent mais si un jour la martingale va trop loin, le groupe disparaît comme par magie.
Fais donc très attention à cela et garde toujours ton sang-froid !
Pour conclure, tu as compris que je ne privilégie pas les martingales pour les paris sportifs et que je ne conseille pas cette stratégie à ceux qui veulent gagner de l’argent sur le long terme.
Car oui, effectivement, sur de très petites séries, la stratégie de la martingale peut te permettre de récupérer ta mise mais si une série plus importante de matchs est perdante, tu risques de perdre gros et d’amputer gravement ta bankroll.
Fais le choix de toujours analyser correctement les rencontres car, au final, c’est une stratégie beaucoup plus efficace : j’en suis la preuve… vivante ! 😉
Philippe.
par admin | Sep 19, 2021 | Non classé
Quel est le meilleur moment pour placer son pari ?
Effectivement, c’est une question que se pose assez souvent le parieur passionné : doit-on placer son pari une heure avant le match, une minute avant le début de la rencontre voire même plusieurs jours avant ?
Dans cet article, je vais te faire part de mes réflexions et, surtout, de mon expérience de parieur professionnel.
Le bon moment pour parier
Certains pronostiqueurs vont te conseiller d’enregistrer ton pari juste avant le début du match tandis que d’autres, au contraire, vont te pousser à le placer plusieurs jours avant : à qui doit-on se fier et quelle est la meilleure façon de faire ?
Ma réponse est simple. Si j’ai le choix du moment, je préfère placer mon pari en live pendant le match.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que, durant le match de football, tu auras plus d’informations et de meilleures cotes.
Prenons un exemple avec le +2,5 buts
Imaginons que je veuille placer un pari +2,5 buts.
Je commence par… attendre !
Oui.
Je laisse le match se dérouler pendant au moins 15 à 20 minutes puis je commence à analyser les statistiques : je regarde s’il y a eu beaucoup de tirs et de corners.
Cela me permet de savoir s’il y a de l’intensité dans le jeu.
Si c’est le cas, cela confirme a priori mon intuition qu’il va y avoir des buts.
Je vais donc placer mon pari en live. Et cela me permet d’avoir une cote plus élevée (tant qu’il n’y pas de but) pour l’over 2,5 buts par rapport à la cote pré-match.
En plus, l’observation du match peut me confirmer que l’over 2.5 est probable.
Toujours faire attention aux statistiques de jeu
Bien entendu, si les statistiques ne vont pas dans le sens prévu, je ne place pas mon pari.
Dans ce cas, j’attends encore 15 minutes et je refais un point après une demi-heure de jeu.
Parfois, je ne rentre qu’à la deuxième mi-temps !
Ne te presse pas, c’est mon deuxième conseil.
Cela m’arrive, bien entendu, de faire des paris sur les matchs de football avant la rencontre car je sais que je ne serai pas présent en « live ».
Mais, si j’ai le choix, je préfère regarder et analyser ce qui se passe devant mes yeux !
Regarde ce qu’il se passe en live, sur le terrain, même pour un pari victoire à domicile
C’est le même principe que j’applique lorsque je veux faire un pari sur la victoire à domicile de l’équipe.
Soit je suis vraiment confiant et je place un pari en « pré-match » en ayant bien analysé les statistiques de la saison soit, comme tu l’as compris, je rentre durant le match mais jamais avant 15 à 20 minutes de jeu : je veux savoir si l’équipe sur laquelle je mise « pousse » vraiment et a l’envie de gagner.
Si tout me semble OK, alors je place mon pari « victoire à domicile ».
Parier avant le match de football
Il me semble nécessaire que tu comprennes bien ce qu’il se passe avec le niveau des cotes avant le match, que ce soit sur un betting exchange ou sur un bookmaker.
En théorie, c’est juste avant le début de la rencontre que la cote est la mieux ajustée, la plus juste.
En effet, plus on approche du match et plus les parieurs ont misé et donné leur avis. Et on dit que l’opinion moyenne de la masse des parieurs s’approche de plus en plus de la vérité quand le nombre de parieurs augmente. Ici la vérité c’est la cote…
De plus, les bookmakers observent en permanence la concurrence. Donc, plus le temps passe et plus les cotes s’alignent avec l’opinion générale.
En théorie, tu as donc plus de chance de trouver un value bet (qui est une cote mal ajustée) longtemps avant le match plutôt que juste avant le match.
Mais, attention, cela reste de la théorie et je ne l’ai jamais testée pour la valider personnellement.
En conclusions, je peux juste te dire que je privilégie le live au pré-match quand j’en ai la possibilité. Et que, si tu veux parier uniquement en pré-match, en théorie, il serait mieux de placer ton pari le plus à l’avance possible.
Philippe.
par admin | Sep 7, 2021 | Non classé
Découvre comment faire grimper ta bankroll plus rapidement !
Ta bankroll est le capital que tu as décidé d’investir dans les paris sportifs.
Ta bankroll va fluctuer au cours du temps. Et le but est de la faire grimper sur le long terme.
Dans cet article, nous allons faire le point sur la gestion efficace de ton capital financier (ou bankroll) afin d’accélérer l’augmentation de ta bankroll.
Quel objectif financier doit-on se fixer par rapport à la bankroll ?
Premièrement, gagner de l’argent avec les paris sportifs est un objectif qui s’évalue sur le long terme. Le but, c’est qu’après une année de mises sur les matchs de foot, ta bankroll ait une valeur financière supérieure.
Un bon parieur professionnel peut augmenter sa bankroll de 50% par an, c’est-à-dire que s’il a 10 000 € de capital de départ, il se retrouve avec 15 000 € dans sa bankroll après 12 mois. Un excellent parieur pro peut l’augmenter de 100% par an en moyenne. Mais là, je te parle des meilleurs. Un tel objectif serait très ambitieux.
Si tu débutes dans les paris sportifs, comme premier objectif raisonnable, je te conseille de te fixer 20% par an.
Dans mon Club Privé, l’objectif est situé entre 20% et 60% par an. Une année n’est pas l’autre mais je dois pouvoir rester dans cette tranche.
97 % des parieurs perdent de l’argent à long terme. Donc, il faut que tu possèdes la bonne méthode, que tu saches maîtriser tes émotions, bien gérer ta bankroll et surtout, que tu analyses correctement les matchs.
Bonne nouvelle : tout cela s’apprend !
Ton dépôt n’est pas ta bankroll
Personnellement, je ne dépose pas 100% de ma bankroll chez mon bookmaker ou sur Betfair/OrbitX.
Pourquoi ? Tout simplement parce que ma mise ne dépasse jamais 2% de mon capital. Donc, seule une petite partie de ma bankroll est nécessaire pour parier.
Je considère que déposer 10 fois l’équivalent de sa mise maximale est suffisant. Dans mon cas, cela correspond à 20% de ma bankroll.
Mais, qu’est-ce que je dois faire, alors, du reste de mon capital prévu pour parier ?
Il y a plusieurs solutions comme laisser les 80% restant sur ton compte courant ou alors, les placer pour faire fructifier cet argent.
C’est ce que nous allons voir maintenant.
Placer une partie de son capital en bourse
Il est nécessaire de faire « travailler » ton argent car, sinon, à cause de l’inflation, il perd de la valeur d’année en année.
Pour ma part, j’ai choisi de placer une partie de mon capital en bourse sur des valeurs porteuses mais un peu risquées : je vise un rendement d’environ 20 % par an.
Mais comme je ne suis pas un spécialiste, j’ai décidé de suivre un expert et de reproduire son portefeuille d’investissement (clique ici pour le découvrir).
Si tu n’aimes pas prendre trop de risques, vise plutôt un rendement de 10% voire 5 %, qui sera plus facilement atteint avec des valeurs boursières plus traditionnelles.
Comme tu l’as compris, cela ne sert à rien de laisser dormir un capital : il faut que tu le fasses fructifier.
Si les 20 % que je vise sont atteints, les 80% que j’ai placés en bourse vont générer un gain de 16% de ma bankroll : intéressant non ?
Le principe des intérêts cumulés
Imagine que tu aies une bankroll de 10 000 € et que tu puisses l’augmenter de 50% sur une année avec tes paris. Cela te fait un profit de 5000 € sur 1 an grâce à tes paris.
Mais si, en parallèle, tu as placé 8000 € avec une rendement annuel de 10%, cela te génère un profit de 800 € sur 1 an.
Et ton profit total devient 5800 €.
Si tu effectues le même genre d’opération d’année en année, les intérêts, donc les gains, vont se cumuler et ton capital va croître de manière exponentielle.
Un proverbe dit que « les petites rivières font les grands fleuves » : c’est vrai, et en particulier en matière de finance.
Donc, si tu fais fructifier ton capital, des intérêts vont venir s’ajouter à tes gains des paris sportifs : c’est ce que je te conseille de faire.
Bien comprendre le lien entre bankroll et investissement
Je comprends tout à fait que tu puisses te dire : « D’accord pour placer uniquement 2000 € chez mon bookmaker favori mais les 8000 € qu’il me reste, je ne veux pas les mettre en bourse car j’aurais peur de les perdre ».
A cela je réponds: « Parce que tu penses que l’investissement dans les paris sportifs est moins risqué que la bourse? ».
Voici comment je vois les choses. Ma bankroll est un capital à risque puisque je place cet argent dans les paris sportifs. A partir du moment où j’accepte ce risque, il est normal pour moi d’investir une partie de ma bankroll sur les marchés boursiers en prenant certains risques aussi.
C’est ma vision des choses et ma philosophie. Mais ce ne doit pas forcément être la tienne.
Être mentalement prêt à perdre de l’argent…
C’est un point extrêmement important : ne mise pas d’argent dans les paris sportifs que tu ne sois prêt à perdre.
Je le répète encore une fois car c’est fondamental : ne mise pas d’argent dans les paris sportifs que tu ne sois prêt à perdre.
Cela veut dire que tu ne dois pas investir de l’argent dont tu as besoin pour vivre au quotidien.
Tu dois pouvoir nourrir ta famille, mettre de l’essence dans ton auto et rembourser un prêt pour ta maison.
Tu dois être complètement libéré par rapport à ça.
Les 10000€ que tu veux utiliser ne doivent pas impacter négativement ton train de vie et devenir une source d’angoisse.
Ton couple, tes enfants mais également tes passions ne doivent pas souffrir de ton envie de parier.
Dit autrement, ne considère pas les paris sportifs comme une source certaine de gain financier car il y a toujours un risque.
Tu dois donc être prêt à voir ta bankroll diminuer sans que cela ne déclenche une tempête émotionnelle.
Rappelle-toi, la gestion de tes émotions fait partie des obligations du parieur de haut niveau !
Pour conclure
Si je résume mon analyse, il est plus intéressant, à mon avis, de ne pas déposer 100% de ta bankroll chez un bookmaker (de toute façon, c’est inutile comme expliqué plus haut).
Au contraire, utilise une partie de ton capital pour le faire fructifier au fil du temps, dans des investissements boursiers, par exemple.
Ainsi, ton gain financier final sera supérieur à celui que tu aurais obtenu en misant uniquement sur des matchs de football.
Cela est vrai, bien entendu, si tu respectes une discipline dans tes paris sportifs : ne pars pas sur un coup de tête dans des mises trop importantes ou hasardeuses !
N’hésite pas à consulter tous les articles du blog qui t’expliqueront tout ce que tu as à savoir pour maximiser tes chances de gain.
par admin | Sep 6, 2021 | Non classé
Combien peut-on réellement gagner d’argent après une année de paris sportifs ?
C’est une question qui revient souvent et que se posent beaucoup de parieurs, en particulier ceux qui sont débutants.
Dans cet article, nous allons voir les différents points à connaître pour faire en sorte que saches exactement où tu en es après une année de paris autour du foot !
Pourquoi attendre un an pour faire ses comptes quand on est parieur sportif ?
Tout simplement pour éviter l’effet de variabilité !
Comme tu le sais, il peut y avoir des séries perdantes : même si tu as fait de superbes analyses de matchs, il arrive que le résultat ne corresponde pas du tout à tes prévisions.
C’est normal et il ne faut pas s’en attrister.
Donc, si tu établis tes statistiques de gains sur un mois ou deux, ce n’est absolument pas représentatif des performances réelles.
C’est pourquoi, il est bon d’attendre un an et tout simplement de comparer ta mise de départ avec ce que tu as sur ton compte après 12 mois de paris.
Tu sauras tout de suite si tu es en gain ou en perte et ensuite, tu pourras calculer le pourcentage et le ROI (retour sur investissement) afin d’ y voir plus clair.
Un peu de mathématiques pour mieux déterminer ton ROI
Pour calculer ton profit réel, ce n’est pas compliqué.
Il suffit de multiplier ton retour sur investissement par le montant total de tes mises sur l’année.
Voilà « l’équation » :
Profit = ROI x tes mises totales.
Prenons un exemple.
Mettons que tu fasses 10 paris par semaine de 100 euros chacun.
Tu auras donc misé 1000€ par semaine, soit autour de 50000€ durant une année.
Si tu es un bon parieur, ton ROI se situe généralement entre 3 et 5.
Dans ce cas, ton profit est de :
Profit = 5% x 50000€ = 2500€
C’est bien mais finalement pas considérable si on considère qu’il a fallu mettre en jeu 50 000 € pour récupérer 2500 €.
Et si tu entres dans la catégorie des excellents parieurs, ton ROI pourra atteindre environ 10%.
Le profit peut être considéré en quelque sorte comme un intérêt sur le capital « investi ».
Pourquoi le nombre de paris est un chiffre intéressant à prendre en compte ?
Parce qu’on se rend pas forcément compte que le nombre de paris va influer directement sur ton ROI.
A la fin de l’année, si tu as gagné concrètement 2500 € comme dans l’exemple ci-dessus mais que tu as misé 80000€, ton ROI n’est plus que de :
2500€ = ROI x 80000€
Soit ROI = (2500 / 80000) x 100 = 3,12% !
Alors que le gain réel est le même, ton ROI est très différent.
Voilà pourquoi le nombre de paris et la mise d’argent au total sont à prendre en compte pour un calcul précis de ton retour sur investissement.
Attention aux pièges !
Si tu es un parieur « gagnant » et que ton ROI est par exemple autour de 8% en moyenne, tu vas avoir tendance à te dire : je vais parier plus ou alors plus souvent parce que comme cela, je vais récolter plus d’argent !
Mais c’est une erreur de raisonner comme cela.
Déjà, plus tu places de paris sportifs, plus tu as virtuellement une probabilité de perdre…
Hé oui, les paris ne sont pas une science exacte !
Deuxièmement, si tu paries plus souvent, tu risques de sacrifier la qualité de tes analyses au détriment du gain réel : ton ROI va donc presque obligatoirement chuter au fil du temps… car le nombre de prévisions gagnantes va baisser.
Car, et c’est le cas de le dire, c’est mathématique !
Cela relève tout simplement des statistiques.
En ce qui me concerne, je place environ 40 paris sportifs par mois, tout type de stratégie confondu.
Cela me donne une règle d’action pour ne pas me perdre !
C’est le ROI qui détermine à long terme tes gains ou tes pertes
Si ton ROI est négatif, cela veut dire que tu perds de l’argent, comme environ 97% des parieurs.
Mais cela signifie également que plus tu paries, plus tu vas perdre de l’argent au fil du temps.
Essayer de se « refaire » en pariant plus souvent voire en augmentant le niveau moyen des mises n’est clairement pas la solution.
La première étape à mettre en oeuvre, si tu es dans cette situation, est donc d’arrêter de parier et de mieux analyser et choisir les matchs sur lesquels tu vas placer de l’argent.
Ton objectif principal doit être vraiment de remonter ton ROI afin d’être à nouveau dans le vert.
Car le retour sur investissement est vraiment la donnée fondamentale pour savoir si tu es rentable sur le long terme.
Dis-moi ce que tu penses du partage que je viens de te faire sur la notion de gain financier grâce aux paris sportifs et surtout, comment calculer ta rentabilité réelle.
J’espère en tout cas que ces calculs te seront utiles !
A bientôt,
Philippe
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