La qualité première d’un parieur pro

Si tu demande à une personne au hasard ce qu’il faut pour être un parieur professionne, elle te répondra certainement: une connaissance pointue du sport, une maîtrise des chiffres ou encore de la chance…

Si tu poses cette même question à un parieur professionnel, la réponse sera tout autre. Il ne te dira qu’un seul mot: DISCIPLINE.

Cette réponse peut surprendre (ou même décevoir) et pourtant le manque de discipline est la raison pour laquelle 97% des parieurs ne parviendra jamais à gagner et à garder son capital de départ.

Qui n’est jamais rentré dans un match dans l’unique but de se refaire parce que les paris précédents étaient perdants? Qui n’a jamais forcé un pari, juste pour le plaisir, alors qu’il n’y avait aucune opportunité ce jour-là? Qui n’a jamais augmenté ses mises trop rapidement parce qu’il venait d’enchaîner 10 paris gagnants? Qui ne s’est jamais énervé ou remis tout en question car il venait de perdre 5 paris d’affilée?

Tout le monde y passe

Rassure-toi, tout parieur a vécu ces choses-là à un moment donné. Même le meilleur parieur du monde est passé par la case « manque de discipline ». Il a certainement dilapidé plusieurs bankrolls avant de se remettre en question. Moi-même, il m’a fallu des années (et des échecs) pour avoir une réelle discipline.

Un parieur pro maîtrise ses émotions. En réalité, il ne doit en avoir aucune. Il sait qu’à long terme il est gagnant. Il sait qu’il doit y avoir des paris gagnants et des paris perdants. Et il traite les deux de la même manière: ni déception ni joie.

Il sait aussi ne pas parier quand c’est nécessaire. Comme je dis souvent à certains de mes membres qui se plaignent quand je ne leur envoie aucun pronostic un jour de la semaine: ne pas parier est un conseil en soi! Quand on veut vivre des paris sportifs, on ne parie pas pour le plaisir de parier. Pourquoi miser sur des cotes non-rentables? Il faut savoir reculer et protéger son argent si durement gagner.

La patience

Lorsque je parle de discipline je parle aussi de patience… Et non, on ne devient pas millionnaire en quelques mois avec les paris sportifs. Il faut être assez patient pour voir son capital augmenter progressivement et penser à long terme.

Il faut aussi être patient (et confiant) quand on traverse un mois difficile. Cela fait partie de la variabilité des résultats (dont je parlerai dans un autre article). Le meilleur parieur connaît des périodes perdantes mais ne remet pas son système en question pour autant. Les résultats des paris sportifs sont aléatoires (par essence) donc il est tout à fait normal d’avoir des cycles perdants et gagnants.

Suivre un tipster

Même si cela facilite les choses, suivre un tipster demande également de la discipline. Tu dois avoir la rigueur d’appliquer à la lettre les conseils et les mises définies. Je suis toujours étonné du nombre de membres de mon Club Privé qui n’applique pas les mises que j’indique pour mes paris ou mes trades live. Les mises sont étudiées pour limiter les pertes quand on passe dans une série perdante qui arrive tôt ou tard. Il faut les respecter à la lettre!

De la discipline, il t’en faudra aussi quand ton tipster t’enverra une suite de paris perdants. Pourquoi peu de gens arrivent à répliquer les gains d’un pronostiqueur? Une raison est qu’il n’est pas gagnant tout simplement et là ce n’est pas de ta faute. Mais une autre raison est que beaucoup de membres abandonnent quand une période négative survient. Ils sautent ainsi de tipster en tipster à la recherche du bonheur mais sont toujours déçu au final. Dans ce cas-là, le problème n’est pas le tipster mais le manque de discipline pour traverser les séries perdantes.

Même si on veut parfois te faire croire l’inverse, gagner de l’argent à long terme aux paris sportifs est très difficile et peu y arrivent. La difficulté vient du fait que c’est avant tout une épreuve mentale.

Le parieur pro a une maîtrise des émotions, de la patience et une discipline à toute épreuve. Même si tu n’as pas encore toute ces qualités, en être conscient est déjà un grand pas en avant.

Philippe.